Spiritualités : Chapelets, Malas et bijoux méditatifs
Pont entre l’ornement et l’intention, le bijou spirituel invite à ralentir, à respirer et à se recentrer. Présents dans toutes les religions et traditions spirituelles, d’Orient comme d’Occident, ces bijoux prennent des formes variées mais remplissent tous une même fonction : guider la pensée, apaiser l’esprit et nourrir la connexion au sacré.
Malas, chapelets, tasbih ou bracelets de méditation… chacun raconte une histoire, porte un symbole et accompagne les moments de réflexion, de prière ou simplement de calme intérieur.
Chapelet, Tasbih ou Mala ?
Dans l’Église catholique, le chapelet se compose de cinquante-neuf grains : six gros grains pour réciter le "Notre Père" et cinquante-trois petits grains pour le "Je vous salue Marie". Il accompagne la récitation du Rosaire et se termine par une croix.
Dans l’Église orthodoxe, on utilise le komboskini ou tchotki, un chapelet souvent formé de nœuds tressés. En Grèce, le komboloï, bien qu’ayant une apparence similaire, n’est pas un objet religieux, mais un accessoire profane destiné à la détente.
Dans l’Islam, les chapelets, appelés misbaha ou tasbih, comptent généralement 100 perles (99 + 1) ou 33 perles récitées trois fois, et servent à la répétition des formules de dhikr.
Dans la tradition hindoue et bouddhiste, le mala est un collier composé de 108 perles, utilisées pour la récitation de mantras ou la méditation. Chaque perle symbolise une étape d’un voyage intérieur, et la perle centrale, appelée "gourou", représente la gratitude et le retour au point de départ.